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Les premières technologiques plongées au XIX° siècle au Musée des beaux-arts

Par admin monnet-mermoz-aurillac, publié le mardi 19 janvier 2021 11:23 - Mis à jour le mardi 19 janvier 2021 11:24
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En octobre, nous avons visité le musée des Beaux-Arts à Aurillac, pour  réaliser un travail sur le XIXe siècle à travers les œuvres d’art : nous avons pu observer différents artistes, thèmes et courants.
Pour commencer nous avons pu voir ce qu’était l’orientalisme : c’est un courant artistique qui s’inspire de l’Orient (Asie). Deux œuvres le représentent bien, notamment « La Romance » et « La Chasse au Rajah », une huile sur toile de 1851 d’Evremond de Bérard ; j’adore la façon dont cette dernière est peinte, la représentation du paysage avec la luminosité. Nous avons ensuite vu que l’artiste CAMINADE  semblait être particulièrement inspiré par des portraits de jeunes femmes. On a aussi vu l’œuvre d’un artiste très apprécié par l’empereur Napoléon III, Alexandre CABANEL. L’un des écrivains français les plus connus, républicain et opposant à Napoléon III, a été représenté en buste par le célèbre sculpteur Alexandre RODIN : Victor HUGO. L’art académique, « bien vu » au XIXe siècle, est présent avec des tableaux en grand format qui s’inspirent des thèmes classiques de l’Antiquité notamment avec l’œuvre « Aspasie entourée des philosophes d’Athènes » et la  « Fidélité d’un satrape à Darius », de la Bible (Ancien Testament) avec l’œuvre « Noé maudissant Cham », et du christianisme avec le « Martyre de Saint-Hippolyte ». Par contre, en haut de l’escalier, le « Pèlerin de Saint-Jacques » et le « Jeune Pifferaro » représentent les classes populaires du XIX° siècle. 

Une exposition temporaire montrait les différentes techniques utilisées du XVIIIe au début du XXe siècle pour faire connaitre les paysages du Cantal : la lithographie, des carnets de voyages, la photographie et les cartes postales. La peinture représente aussi des paysages. Sur les « Vues générales d’Aurillac » réalisées en 1815 par Jean Hubert TAHAN on peut reconnaitre l’hôtel de ville, l’église Saint Géraud, le Puy Courny en arrière-plan. On voit qu’Aurillac a beaucoup changé ; la ville s’est agrandie ; il n’y a plus de remparts.

Enfin, j’ai décidé de présenter une œuvre du XIXe siècle qui s’intitule « Le Cheval Cantal ». C’est une copie de celle réalisée par Géricault qui représente un cheval ayant appartenu à Napoléon Ier,  un pur-sang arabe blanc-gris ; elle fut réalisée en 1812. Géricault était un officier de chasseurs à cheval de la garde impériale.

Pour conclure, j’ai beaucoup aimé cette visite. J’ai pu voir des sculptures et des tableaux que je n’avais jamais vu, j’ai pu connaitre de nouveaux artistes, j’ai beaucoup aimé les paysages du Cantal, je ne savais pas qu’il y avait des remparts à l’époque ni que l’hôtel de ville était si ancien ; cette visite m’a appris beaucoup de choses.
D’après Solène Revel et Ashanti Millington.